dimanche 7 novembre 2010

Une personne meurt de faim dans le monde toutes les quatre secondes


Introduction
La faim est un des problèmes les plus alarmants de notre planète. C'est pour cela que l'on doit agir pour aider les personnes qui souvrent des famines. Il y a qu'en même quelques organisations qui aident ces pauvres gens mais cela n'est pas suffisant.
Si tous les habitants de la planète méttraient un peut de soi, on pourrait solutioner ce problème.(1)

La faim demeure la principale cause de mortalité dans le monde.

815 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. Ce chiffre diminue en moyenne de 6 millions par an. Mais il faudrait que cette baisse passe à 28 millions pour réduire de moitié le nombre de personnes mal nourries d'ici à 2015, objectif fixé par l'Onu. 30 pays d'Afrique subsaharienne souffrent de sous-alimentation, soit plus de la moitié des 50 pays recensés par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). La Somalie détient le triste record de malnutrition de la planète: 75% de sa population en souffre. 24.000 personnes meurent de faim chaque jour dans le monde, soit une toutes les quatre secondes. 3 600 calories avalées en moyenne quotidiennement par un Américain: 67% de plus qu'un Africain ! 350 milliards d'euros, c'est la somme que les pays de l'OCDE (les nations les plus riches) consacrent chaque année aux subventions agricoles. Dans le même temps, ils versent 8 milliards d'euros pour soutenir l'agriculture des pays en développement. Quatre multinationales se partagent 90% du commerce mondial des céréales.(2)


Politique de l'alimentation dans les années à venir

Dans son rapport intitulé Lutter contre la faim grâce au développement agricole et rural durable et à l'amélioration de l'accès à la nourriture (2002), la FAO estime que, pour atteindre l'objectif de réduction de moitié de l'incidence de la faim dans le monde d'ici à 2015, 24 milliards de dollars par an d'investissements supplémentaires seraient nécessaires. Cependant, si l'organisation détaille les affectations de ces fonds, orientés sans surprise vers les réformes et les aides d'urgence, elle mentionne aussi des critères politiques pour la réussite de ce défi, comme la paix mondiale, la stabilité politique et économique, et la protection des intérêts des pays en développement, notamment en matière de sécurité alimentaire. La FAO voit dans l'intensification de la production, par des moyens qui maintiendraient cependant la biodiversité, le moyen d'augmenter la production agricole mondiale, donc la situation de l'alimentation dans le monde. Depuis désormais quelques décennies, l'ensemble des organismes nationaux et internationaux en charge du développement et des questions alimentaires savent que «la croissance économique en elle-même ne conduit pas forcément à une réduction importante et rapide de la pauvreté et de la faim», selon les termes de la FAO. Ce qui signifie qu'une amélioration de la situation économique - qui n'est même pas à l'horizon pour un grand nombre de pays - n'est pas en soi suffisante. La volonté politique d'une redistribution différente est ainsi nécessaire. Or, les organismes internationaux, pour ceux d'entre eux qui sont les plus avancés sur cette question, évoquent une meilleure redistribution des revenus, tandis que de nombreux opposants parlent pour leur part d'une redistribution des moyens de production, comme on vient de le voir ci-dessus. Le problème de «la faim dans le monde», ainsi qu'on l'appelait dans les années 1970, est devenu, pour les organismes des Nations unies, celui de «l'insécurité alimentaire dans le monde». Ces nouvelles désignations officielles n'ont pas suffi, à l'évidence, pour rassurer les opposants à la politique alimentaire mise en œuvre par les institutions des Nations unies ; au concept de «sécurité alimentaire» auquel ces organismes souhaitent arriver, s'oppose désormais celui de «souveraineté alimentaire». Celle-ci consiste en le droit des peuples à produire eux-mêmes leurs aliments de base, à choisir leurs modes de production et de distribution de la nourriture ; elle implique en outre une critique globale du commerce mondial dérégulé, et une réforme agraire dans les pays où l'accès à la terre et à l'eau n'est pas assuré. La priorité est alors donnée à la production de nourriture, plutôt qu'à sa seule répartition. (3)


Bibliographie (1):
Nom du site: Introduction faite par Cayetana Aumente
Date de consultation: 7/11/10

Bibliographie (2):
Titre du site:
Une personne meurt de faim dans le monde toutes les quatre secondes
Adresse URL: http://terresacree.org/faim.htm
Date de consultation: 7/11/10

Bibliographie (3):
Titre du site: La situation de l'alimentation dans le monde
Adresse URL: http://www.memo.fr/article.asp?ID=THE_ALI_004
Consultation: 7/11/10

Photo: http://www.info-palestine.net/IMG/jpg/alterinfo.jpg
http://malnutrition.tpe.free.fr/sous_nutrition.php

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